CETAIT
UNE JEUNE FILLE
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Cétait
une jeune fille
Voulant vite se marier
Son père la trouve trop jeune
Et veut len empêcher
La fille dans sa colère
Voudrait sen délivrer
Par
un dimanche au soir
Que la belle se promène
En son chemin rencontre
Trois jeunes cavaliers
Voulez-vous tuer mon père
Cent écus vous aurez
Voulez vous tuer mon père
Avec moi vous coucherez
Si
nous lavons tué
Qui nous fera connaître
Prenez sa ceinturette
Lanneau dor de son doigt
Ca me fera connaître
Quil est mort ans les bois
Les cavaliers sen vont
Dedans ces grands bocages
Arrête allons arrête
Arrête ici marchand
De la part de ta fille
Va périr dans les champs
Jai sur moi six cents francs
Pour me payer la vie
Prenez ma ceinturette
Et lanneau de mon doigt
Ca lui fera connaître
Que je suis mort dans les bois
Les cavaliers sen vont
Au château de la belle
Et donc bonjour la belle
Compte nous de largent
Nous avons tué ton père
Nous faut contentement
Le
soir à la fraicheur
La belle se promène
Elle voit venir son père
Courant le saluer
Il prend son couteau de chasse
Dans le coeur lui a plongé
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Le
Jardin des Mystères, CD Nocturne 0310
Sylvie
Berger, chant
André Ricros, churs
Laurence Charrier, harmonium
Richard Monségu, tambour basse, caisse claire
Eric Montbel, churs, second harmonium, flûtes
Cette
complainte criminelle a été recueillie par Bujeaud
en Vendée. La mélodie est celle dune sinistre
histoire dinceste donnée par Millien, que nous avons
hésité à enregistrer. Le couplet le plus
sympathique précise :
" Lui coupe les poignets
Et ses blanches mamelles ;
Prit un mouchoir de poche
Plié à quatre plis,
Lui mit dessur la bouche
Pour apaiser ses cris ".
A la fin la fille pardonne à son frère, mais pas
la Justice : il est pendu et brûlé.