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LA SERPENT VERTE

 

Oh aimez-moi plaisante brûne
Oh aimez-moi Oh aimez-moi
Vous aimerez le fils d’un prince
Le fils d’un roi, le fils d’un roi

Que voulez-vous que je vous aime
J’ai mon mari (bis)
J’ai mon mari qui est dans les vignes
Qui le saura (bis)

Allons au bois charmante brûne
Allons au bois (bis)
Nous trouverons la serpent verte
Nous la prendrons (bis)

Dans un mouchoir de mousseline
Nous la plierons (bis)
Dans une pinte de vin rouge
Nous la mettrons (bis)

Quand votre mari viendra des vignes
Grand soif aura (bis)
Quand votre mari viendra des vignes
Il en boira Il en mourra

Oh dis-moi donc plaisante brûne
Tire-moi du vin (bis)
Il y en a dedans la pinte
Du tout tiré (bis)

Le p’tit enfant jamais ne parle
A bien parlé (bis)
Ne buvez pas de ça mon père
Vous en mourrez (bis)

Vous en boirez charmante brûne
Vous en boirez(bis)
A ta santé plaisante brûne
Du temps passé (bis)

Tout en versant dessur ses lèvres
Elle trépassait (bis)
Tout en buvant dedans sa gorge
Son cœur mourrait (bis)

Maudit maudit le fils d’un prince
Le fils d’un roi (bis)
Il m’a fait faire un breuvage
C'est bien pour moi(bis)

Le Jardin des Mystères, CD Nocturne 0310

Chanté par André Ricroset Marie Rigaud. Laurence Charrier, harmonium. Richard Monségu, tambour basse, tama, clochettes, bois, gongs. Eric Montbel, clarinette de roseau. Arrangement Eric Montbel.

Une étrange chanson, où un miracle permet de déjouer un piège magique. Le serpent vert dans le vin rouge sert à préparer un breuvage empoisonné, un crime qui relève de la magie. Le miracle, c’est le nouveau-né qui parle, et qui dénonce sa mère. Ce nœud freudien ne peut se défaire que par la violence : il sera donc tranché, la mère infidèle se donne la mort. Paroles et musique, à quelques modifications près, sont celles données par Millien.